Qui sommes-Nous?

GeoGems est un cabinet d’experts qui se met au service du monde des gemmes, via des prestations de conseil et de formation, afin de soutenir la mutation de ce secteur vers plus de traçabilité, responsabilité et confiance. GeoGems s’attaque aux défis scientifiques du marché des pierres en adaptant les méthodes du monde académique.

L'équipe de GeoGems

Lauriane Pinsault

Quel est ton parcours?

Je suis géologue de formation, spécialisée dans l’exploitation et l’extraction minière. A la base, j’ai choisi de m’orienter vers la géologie en fin de lycée sur les conseils de mes parents, qui voulaient que je fasse des études supérieures (moi j’envisageais plutôt d’être joaillière ou couturière). Finalement je me suis prise de passion pour l’histoire de la Terre, tout en gardant le lien avec la joaillerie en faisant mon DUG (Diplôme Universitaire de Gemmologie) à Nantes en même temps que mon Master 1. Après Nantes, je suis partie à l’Université d’Orléans pour me spécialiser dans le minier, avec pour but de travailler sur et à l’origine des pierres précieuses. A la fin de mon Master j’ai rejoint un gemmologue de terrain dans plusieurs expéditions du GIA pour visiter des mines de gemmes en Asie. C’est à Mogok dans une de ces expéditions que j’ai rencontré le directeur (de l’époque) de la mine de Montepuez au Mozambique. Il m’a proposé un travail que j’ai tout de suite accepté. J’avais la charge de développer et gérer les systèmes de gestion de données de la mine, pour suivre les pierres de la fosse aux ventes. J’ai évolué au sein de l’entreprise pour finalement rejoindre l’équipe produits et ventes. J’ai ainsi travaillé sur le contrôle qualité des rubis et des émeraudes, la gestion des stocks, la création des lots vendus aux enchères, ainsi que leur estimation. J’ai aussi été en charge des projets technologiques et de traçabilité, telle que la mise en place des enchères en lignes, de la blockchain et des nanoparticules. En 2020, à la suite de la Covid et après 5 années passées à l’étranger et dans les avions, je me suis installée en France, au bord de la mer à Guérande. J’ai travaillé pendant 9 mois pour une start-up anglaise de blockchain, mais rapidement les pierres m’ont manqué. J’ai alors créé mon entreprise de conseil, pour les entreprises minières et autres acteurs du secteur de la gemmologie.

Quel est ton rôle dans
l'entreprise ?

Je suis l’une des fondatrices de GeoGems et occupe la place de présidente. Toutes les décisions et pouvoirs sont répartis à parts égales entre Boris, le Directeur Général, et moi. Au-delà de la gestion de l’entreprise, je suis en charge du service de conseil de GeoGems qui occupe la majeure partie de mon temps. Je donne également des cours et des conférences pour la formation, et aide dans les projets de recherche, notamment pour la coordination et les conseils scientifiques.

Pourquoi le domaine des gemmes?

Je viens d’une famille où il y avait très peu de bijoux, et pourtant j’ai cet attrait pour la joaillerie et les pierres depuis l’enfance. Dès mes 6 ans je tissais des perles pour fabriquer des bijoux ; au collège j’en avais même fait un petit business, déjà la fibre entrepreneuriale… C’est pendant mes études de géologie que la science des gemmes m’est apparue comme une évidence, en particulier cette envie d’en connaitre et de comprendre leurs origines.

Que fais-tu quand tu ne regardes pas des pierres ?

Je suis quelqu’un d’assez manuelle, j’aime énormément d’activités, de la couture au dessin en passant par le bricolage. J’ai par exemple passé mes 2 dernières années à rénover une maison. Je suis aussi impliquée dans des projets collectifs sur mon territoire de vie afin de mutualiser et partager des nombreuses choses (potager, jardin, etc.). J’aime évidemment la nature, que j’ai la chance de pouvoir découvrir à travers mes voyages professionnels et personnels.

Boris Chauviré

Quel est ton parcours?

J’ai toujours été passionné par la Nature en général, et la Terre et l’astronomie en particulier. Dans mes jeunes années, je creusais dans les jardins de la famille en espérant y trouver des pierres. Plus tard, j’ai trouvé fascinant la faculté de la science à pouvoir retracer le passé, par des observations simples. Savoir qu’il y a plusieurs centaines de millions d’années, un volcan existait à quelques kilomètres de mon village, pourtant loin de l’Auvergne. Observer de magnifiques minéraux était génial, et les gemmes font partie des plus attrayants. Pour me rapprocher des gemmes, j’ai hésité à me diriger vers une filière professionnelle (joaillerie), mais cela était encore considéré comme une rétrogradation après un bac général. Je suis parti à l’Université de Nantes pour 8 ans afin d’obtenir mon doctorat, et j’ai ensuite vogué dans le système académique entre recherche et enseignement, deux facettes qui s’équilibrent à mes yeux.

Quel est ton role dans l'entreprise?

Co-fondateur de GeoGems, nous gérons ensemble l’entreprise. Nous avons la même vision collégiale des décisions, où la discussion entre nous est au cœur de notre manière de fonctionner que ce soit dans les affaires courantes entre Lauriane et moi, que plus stratégiques tous les trois. En parallèle de cela, je gère les différents projets de recherche, avec les collaborations avec les Universités, mais aussi avec les stratégies scientifiques et analytiques qui l’accompagnent.

Pourquoi le domaine des gemmes?

Toujours mu par l’envie de comprendre le fonctionnement de la Nature, je suis fasciné par la possibilité qu’un minéral, quel qu’il soit, à un moment, va pouvoir croitre d’une manière presque parfaite. Alors que la majorité des minéraux composant la Terre sont banals, qu’est-ce qui mène, à cet endroit précis, à avoir un minéral proche de la perfection ?

Que fais-tu quand tu ne regardes pas des pierres?

Dans le travail intellectuel, il est facile d’oublier le côté physique et concret de ce qui nous entoure. J’ai souvent besoin de partir observer la Nature que j’essaie de comprendre (une randonnée avec un géologue peut être un enfer), ou de fabriquer des choses utiles) à travers la menuiserie, le tricot ou la mécanique cycle. J’adore également travailler la terre, par le jardinage où j’ai créé avec des voisins un petit jardin dans la cour de notre immeuble.

Marianna Corre

Quel est ton parcours?

J’ai une formation de géochimiste spécialisée dans l’analyse des éléments en traces dans les oxydes de fer et de chrome. Passionnée depuis enfant par les pierres précieuses, j’ai effectué une licence de sciences de la Terre à l’Université de Nantes afin de pouvoir, en Master, obtenir le DUG. Cependant, la découverte de la géochimie le long de ce cursus m’a fait changer d’avis. En effet, ce qui m’intéresse est de comprendre l’histoire de la cristallisation d’un minéral, son contexte de formation jusqu’à sa mise en place en surface. Et la géochimie est la discipline qui permet de répondre à ces questionnements. Mes différents stages m’ont permis de me familiariser avec le milieu du laboratoire et de confirmer mon envie de travailler avec les différents outils d’analyses. De ce fait, j’ai effectué le Master de Brest de Géologie Océanique spécialisé en géochimie. Puis, j’ai réalisé un doctorat au laboratoire d’ISTerre à Grenoble qui visait à améliorer le protocole de datation des magnétites et des spinelles par des développements de chimie analytique afin d’obtenir les âges d’exhumation du manteau terrestre à la surface de la Terre. Aujourd’hui, on peut dire que je retourne à la source tout en couplant la géochimie !

Quel est ton role dans l'entreprise?

Je suis l’une des fondatrices de GeoGems et je serai en charge de la partie recherches et développements de l’entreprise. Je m’occupe des analyses géochimiques des gemmes (inclusions, terres rares) mais également de la mise en place d’un protocole qui permettra de connaître scientifiquement l’origine minière d’une pierre.

Pourquoi le domaine des gemmes?

Avec mes parents nous allions tous les étés randonner dans les Pyrénées et nous faisions les marchés. Il y avait toujours un stand de minéraux et je pouvais y rester des heures à les contempler. Le marchand était un ancien géologue et, un été, au vu de mon intérêt, il a invité mes parents et moi chez lui pour voir sa collection. Il nous a raconté ses aventures de terrains et cela m’a mis plein d’étoiles dans les yeux. Je n’avais plus qu’une idée en tête : être géologue. J’ai commencé à collectionner les pierres et les livres de minéralogie en attendant de pouvoir m’inscrire à l’Université. De tous les minéraux ce sont bien sûr les gemmes qui m’attiraient le plus, leurs complexités, l’histoire que les hommes ont tissée autour, j’avais envie d’en apprendre plus …

Que fais-tu quand tu ne regardes pas des pierres?

J’aime la nature et la vie à Grenoble me permet de randonner et de découvrir des paysages changeants à chaque saison ainsi que de pratiquer de nouvelles activités (escalade, snowboard, bivouac). J’aime également tricoter et dessiner. 

L'Histoire de GeoGems

Où vous êtes-vous rencontrés?

Nous pouvons dire que nos origines sont à Nantes. Nous avons tous trois fait nos études, ou du moins une partie, dans cette Université, au sein du Laboratoire de Planétologie et de Géodynamique. Ayant quelques années d’écart, nous n’étions pas dans les mêmes promotions mais nous nous connaissions par les cours et le laboratoire. En thèse, Boris avait la charge de cours de licence que Marianna suivait, puis ils se sont de nouveau retrouvés par hasard au laboratoire ISTerre de Grenoble en 2020 lorsque Boris effectuait un contrat de chercheur et que Marianna commençait sa thèse.  Puis, après plus de 7 ans, les parcours de Boris et Lauriane se sont enfin recroisés, fin 2021. Ce sont de ces rencontres fortuites, et des discussions passionnées sur les gemmes que chacun aime tant, qu’est né GeoGems.

Comment vous est venue l'idée de GeoGems?

GeoGems, c’est la combinaison parfaite entre nos trois parcours. Boris, issu du monde académique, fournissait des cours de gemmologie dans plusieurs écoles ; Marianna, en fin de thèse, souhaitait se diriger vers la recherche en gemmologie ; et Lauriane avec expérience marché et une vision très appliquée, avait déjà sa structure de conseil. Ensemble, nous avons rapidement identifié des avancées scientifiques qui, par application aux problématiques du secteur des pierres, représenteraient des innovations importantes.  Nous nous sommes retrouvés dans notre volonté de recréer du lien entre le monde académique et le marché, mais aussi d’améliorer le secteur des pierres vers plus de durabilité et de responsabilité.

Ils nous accompagnent !

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